Cover up - Spin

I often paint things I can't bare to look at when they're done. 

Sometimes because I feel deeply unsatisfied with the results - with the skills or the ideas - and some other times because I develop a sudden and profound hate for the work. In the latter case I also can't bare the thought of other people looking at it or worse, liking it. 

Those paintings I feel, need me to stand right next to them when people are looking so that I can comment and justify. I cannot let the viewer alone with any one of them, I need to direct, screen and filter the way they see the work until they see it my way (and that hasn't happened so far). And yet, I won't erase them. I have  graveyard I go back to from time to time and mostly they are taking up space and "drinking dust".  

I now have found a way to live with them in peace. Inspired by the concrete wall screens we have in Haiti, the "claustras". Hopefully, if I do it right, you can see only what I want you to now and not the big picture.

En français:

Il m'arrive souvent de peindre des toiles dont la vue m'est intolérable une fois terminées.

Parfois parce que je ne suis pas satisfaite des résultats et parfois parce qu'il s'est développé en moi un haine subite et profonde pour ces réalisations. Dans ce dernier cas, il m'est tout aussi intélolérable qu'une tierce personne les regarde ou pire, les aime.

Je ressens le besoin de me tenir à côté en permanence à côté de ces toiles lorsque quelqu'un d'autre y prête attention, afin de les expliquer, les justifier, de transformer l'opinion du spectateur pour qu'il ressente la même chose que moi. Ca n'a jamais été le cas malheureusement. Et ces toiles s'entassent au fond de mon dépot et accumulent de la poussière, parce que, paradoxalement, je refuse de les voir disparaître complètement.

J'ai donc trouvé une solution intermédiaire. Au lieu de les blanchir, je les couvre partiellement de blanc. Et avec un peu de chance, vous y verrez ce que je souhaite et pas leurs vraies histoires.